Voyant la possibilité de répondre à toutes les exigences liées à la crise du Covid 19, le comité de l’Aéro-Club de Wavre en accord avec les concurrents inscrits au concours F4C a décidé de maintenir le concours à la date prévue au calendrier, c’est-à-dire le 19 juillet 2020.
Mais, qu’est ce que la catégorie F4C ? La FAI (Fédération Aéronautique Internationale) la définit comme suit :
« La catégorie Maquettes de la FAI implique un certain art de l’illusion car elle consiste à créer et construire le modèle d’un avion grandeur et à le faire voler d’une façon qui illustre la manière dont l’avion grandeur vole. Cela implique une recherche dans l’histoire de l’avion que l’on veut reproduire, une certaine dextérité dans le dessin et la construction du modèle et beaucoup de précision dans son pilotage en exécutant les manœuvres typiques que l’avion grandeur était capable d’exécuter.
La taille du modèle peut varier dans de grandes proportions mais la règle principale est la limite de poids qui se situe actuellement à 15 Kg pour les modèles radiocommandés.
Le concours maquette est divisé en deux parties, la première étant le jugement statique de la forme du modèle en comparaison avec l’avion grandeur, ainsi que la qualité de construction et de finition du modèle. Le modèle est examiné par un panel de trois juges qui donnent un score de 0 à 10 pour chaque critère à considérer. Chaque concurrent doit déclarer les pièces du modèle qui ont été achetées « toutes faites » et les juges doivent ajuster leur score en conséquence.
La seconde partie du concours est bien entendu le vol du modèle qui se fait sur trois tours de vol. Les modèles doivent exécuter un certain nombre de manœuvres obligatoires ainsi que des manœuvres au choix du concurrent. Cela se fait devant un panel de cinq juges (ndlr : en compétition internationale) et le but est de présenter un comportement du modèle qui soit aussi proche que possible de l’avion grandeur ».
C’est donc sur le terrain de l’ACW à Ramillies, par un dimanche radieux avec un léger vent d’ouest que se sont déroulés les 3 tours de vol de ce concours.
7 concurrents sont inscrits :
Chaque pilote est assisté par un aide, le plus souvent un autre concurrent, dont la mission première est d’annoncer à haute voix la prochaine figure. Petit rappel pour le pilote mais surtout pour informer les juges de la figure qui va être exécutée..
Les participants arrivent de bonne heure, il fait beau avec cependant un léger voile nuageux qui nous offre un phénomène peu courant : un halo rond apparait autour du soleil…
L’infrastructure est en place, les différents concurrents s’inscrivent ainsi que les juges qui sont Daniel Delizée, Francis Floor, Charles Remacle , Brigitte Ducoron tandis qu’ Alex Rixhon officie comme directeur sportif AAM de la catégorie.
Le montage des différents modèles prend un certain temps car il n’est pas question de laisser apparentes des vis assez disgracieuses… et quand on voit les astuces qu’utilise Wim Reynders pour assembler son Fouga, tout cela semble bien pensé.
Les premiers à avoir achevé le montage de leur modèle profitent du temps qui reste avant le début de la compétition pour faire un vol d’essai et reconnaitre la piste.
La longue piste de l’ACW à Ramillies fait 200m de long sur 50 m de large et est orientée NO-SE.
Il y a également deux pistes courtes, l’une orientée O-E et l’autre S-N. Elles font quand même chacune 100 m de long sur 50 m de large et peuvent être utilisées par les modèles moins à l’aise avec un vent de travers.
Comme toujours l’herbe a été tondue le plus court possible par les bénévoles de l’ACW qui pendant toute la saison prennent grand soin du gazon.
Le concours est lancé et les vols se succèdent avec fort peu d’incidents. Frank D’Hont est le seul à avoir connu un problème sérieux car au terme du premier vol, une jambe de train refuse de sortir et il décide de rentrer le train pour atterrir sur le ventre, heureusement sans grand dégâts, mais pour lui le concours est terminé…
Au long de la journée il y a encore eu quelques soucis mineurs comme des problèmes de contacts électriques ou une fuite dans le circuit d’air du train rentrant mais sans aucune conséquence si ce n’est un peu de stress en plus pour les pilotes.
Dès que les modèles ont achevé leur premier vol, on passe au jugement statique et là, la justesse des formes, des détails comme les lignes de panneaux, les rivets, les marquages ou le respect des teintes de la peinture ont chacun une importance.
C’est clairement le Fouga de Win Reynders qui l’emporte, son modèle en plus d’être totalement «maquette » comme ceux de la majorité des concurrents fourmille d’une quantité incroyable de petits détails, marquages etc. et il repart avec les mille points du statique.
Eric Smeets se retrouve en deuxième position du statique : le P40 est particulièrement soigné avec une peinture remarquable et il obtient 935.3 points
Renaud Leclercq arrive en troisième position avec son Tigercat F7F pour lequel il obtient 919.8 points. C’est la preuve qu’il est possible de retravailler un kit en mousse pour en faire une maquette qui n’est absolument pas ridicule en concours. Mais Renaud ne dit-il pas lui-même qu’il est un horrible pinailleur.
Eric Kennis suit avec son Ercoupe qui a beaucoup de présence mais l’origine « Kit » se fait assez fort ressentir et le modèle manque de petits détails qui font la différence. Il repart avec 891.1 points.
Augustin Goddet clôture le classement et si son SR-7B est en tous points conformes à celui exposé au Musée de l’air, c’est un modèle relativement simple qui obtient 837.5 points.
Frank D’hont, suite à ses problèmes de train d’atterrissage doit malheureusement déclarer forfait pour le statique et le reste des vols.
Le premier tour de vol ainsi que les jugements statiques achevés, il est l’heure de la pause déjeuner. Mais au lieu d’une grande tablée comme l’année passée, c’est chacun de son coté Covid-19 oblige.
Deux tours de vol sont effectués l’après-midi, les résultats des vols montrent une certaine constance et vers 16 h les derniers vols ont eu lieu.
Ghislain Defrenne étant le seul dans sa catégorie, il repart avec la première place en « Sportsman ».
Dans la catégorie F4C, les résultats sont les suivants :
Absolument passionnant !
Mais où peut-on se fournir en équipements en … période de CoVID ?
La bourse d’echange/achats est-elle active ?
La plupart des revendeurs de matériel d’aéromodélisme permettent la vente en ligne. Voyez en particulier les sites de nos sponsors dont les liens se trouveront dans l’expo virtuelle à partir du 6 février.
La bourse d’échange où les vendeurs exposent les objets à vendre dans le cloître de l’Hôtel de Ville de Wavre n’aura malheureusement pas lieu cette année.
Bonjour à tous,
Je viens vers vous en parfait néophyte…
Y-a-t’il parmi vous un pationé, qui aime les jets ( style F-16), les prototypes (style F-16 XL), qui travaille encore le balsa à l’ancienne ou qui construit des jets de A à Z avec des matériaux plus modernes et les fait voler ?
Je recherche un contact pour un projet un peu fou, à faire voler, pour déterminer si cela est réalisable ou non et dans quelles conditions.
Merci pour votre retour !